Résumé : Filière cacao – Santiago de Mendez, Equateur
Suite à l’éclatement de l’APPOS en 2012 et après des discussions avec des anciens membres de ladite organisation, notamment l’ancienne présidente Oliva Ortiz et Manuel Zavala, nous nous sommes lancés de nouveau dans l’aventure afin de regrouper quelques producteurs. Pour mieux valoriser les efforts de production biologique et les relations commerciales équitables, nous avons décidé ensemble de les faire certifier.
En 2013, nous avons commencé cette nouvelle ère de coopération avec la certification d’une seule ferme expérimentale (celle de Manuel Zavala) dans le but d’élargir cette coopération avec d’autres partenaires dans le cadre d’une future structure.
Ensemble nous avons calculé le prix de production à la ferme par kilo de cacao, lequel était à 1.55 US$/kg pour la récolte en 2013. Nous avons fixé les conditions de notre relation commerciale dans un accord cadre : parmi eux le prix minimum fixé fut élevé à 3 US$/kg, presque le double des coûts actuels de production estimés.
Pour chaque vente un contrat est établi précisant les conditions exactes de chaque transaction.
En plus du prix coutant pour la matière première, nous alimentons un fond de développement par au moins 5% de la valeur de la vente. En 2013 nous avons déboursé 200 US$ pour ce fond sans compter le coût de la certification biologique pour la ferme (850 US$).
Ce fond doit être utilisé suivant des fins définis dans un plan de développement, élaboré par Bouga CacaO et Manuel Zavala, consistant en deux grandes lignes :
- Etablissement d’un groupe de producteurs avec certification biologique;
- Promotion de la transformation de la matière première sur place.
Notre contribution à ce plan de développement n’est pas limité aux apports financiers, nous les soutenons également avec des conseils et des informations nécessaires.
Nous croyons qu’avec cette forme de coopération, nous -et ainsi les consommateurs de nos chocolats- contribuons à un développement local responsable et durable.
L’élaboration de produits finis à base de leur cacao est aussi une priorité pour Oliva et Manuel. Cette activité a récemment pris de plus en plus d’ampleur et la commercialisation de ces produits a un besoin croissant de cacao. Bien que pour le moment il y ai encore un surplus que nous pouvons utiliser pour la fabrication du chocolat de couverture de Bouga CacaO, il est probable que cela changera … Ainsi le but initial de créer un maximum de valeur ajoutée localement est presque atteint ! (Nous en félicitons Oliva et Manuel !!!)
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