Javier, Magali et les enfants
Bouga Cacao vous présente Javier et sa famille. C’est en 2011 que Javier et sa femme Magali ont décidé de s’installer sur les terres familiales. Javier a fait beaucoup de petits boulots dans sa vie : chauffeur de taxi, plombier… Maggy qui a grandit dans une ferme est très heureuse de retrouver le calme et la nature. Pour leur trois enfants le changement a été plus compliqué, surtout pour Ricardo et Rosy, 11 ans et 15 ans à l’époque. Vivre loin des copains et dans ces conditions difficiles : 45min de marche pour aller à l’école sur des petits chemins de campagne, dans la boue et à travers les collines, plus la traversée d’une rivière en canoë. Mais maintenant toute la famille s’est bien habituée, elle s’est même agrandie d’un quatrième enfant, Raffaela, née dans la ferme. Avec l’argent de la dernière vente de cacao à Bouga, Javier a pu acheter une machine à laver afin que Maggy n’ai plus a aller laver le linge à la rivière. Elle peut donc ainsi plus participer au travail de la ferme, et en contrepartie Javier l’aide à étendre et ranger le linge… ce qui fait bien rigoler les autres hommes du coin : “c’est un travail de femme” ! Mais nous l’avons rassuré, voyant en lui l’avant-gardiste plutôt qu’une « mandarina », Javier en est aujourd’hui très fier ! Son prochain projet est l’installation de panneaux solaires pour remplacer le générateur….
Bref, un vrai homme moderne !
Antonio, Susana et leur fils
Antonio et Susana vivent depuis plus de 25 ans dans leur ferme. Antonio a une passion pour les vaches et en possède un joli petit troupeau. Sa femme fait du fromage qu’elle vend frais aux familles des fermes alentours ainsi que dans le village à une heure et demie de marche de chez eux. Antonio a pu observer une dégradation de ses terres dans le temps : les prés sans arbres ne résistent pas à l’érosion. Malgré son amour pour les bêtes, ceci l’as amené a mettre plus l’accent sur la culture du cacao. Il en possède 2 hectares et ne produisaient que peu, les cacaoyers sont des arbres très grands et beaux mais difficile d’entretien et de récolte. Avec son fils unique qui a maintenant l’âge d’aider son père dans la ferme après l’école, il pense à planter du cacao sur un hectare de pré et revitaliser ses anciennes plantations. Susana, s’occupe de la paperasse, car depuis que la ferme est certifiée bio, ils doivent tenir des registres rigoureusement, ce qui n’est pas évident. Chaque activité doit être documentée et il arrive que son mari oublie de dire à Susana quels travaux il a fait! Antonio est beaucoup apprécié par les autres producteurs de la région pour son esprit de solidarité, et avec sa femme, ils sont toujours partants pour de nouveaux projets collectifs.